Ou comment changer de trajectoire dans une économie ouverte et mondialisée où règne le « tout au marché » mais aussi l’urgence d’agir pour répondre au défi écologique ?
La grande manifestation du 11 avril à Québec, la Marche Action Climat http://www.actionclimat.ca/ sera sans doute un moment fort du mouvement écologique pour forcer les pouvoirs publics à agir sur les changements climatiques. Dans la même direction mais par d’autres voies, au sein de la mouvance coopérative, mutualiste, associative et syndicale, un courant s’affirme depuis une décennie au Québec et dans le monde pour faire de la transition écologique de l’économie un impératif moral et sociopolitique.
On ne bâtit pas des alternatives au modèle économique dominant sans saisir la nature de la crise et les fondamentaux de l’économie dominante d’aujourd’hui. Quand un diagnostic est approximatif, les remèdes proposés risquent de l’être également. Il faut donc cerner de plus près l’organisation économique et sociale qui est la nôtre que certains nomment pudiquement une économie de marché et d’autres, de plus en plus nombreux, qui n’hésitent plus à nommer un chat un chat : le capitalisme.
On ne bâtit pas des alternatives au modèle économique dominant sans saisir la nature de la crise et les fondamentaux de l’économie dominante d’aujourd’hui. Si notre diagnostic est approximatif, les remèdes proposés risquent de l’être également. Il faut donc cerner de plus près l’organisation économique et sociale qui est la nôtre que certains nomment pudiquement une économie de marché et d’autres, de plus en plus nombreux, qui n’hésitent plus à nommer un chat un chat : le capitalisme.
Le mouvement coopératif a récemment relancé la discussion sur son Projet de société. Les dirigeants de la CSN s’apprêtent à relancer la leur par une réflexion sur les « modèles alternatifs de développement » signalant déjà quelque chose : l’horizon, dans la gauche démocratique, se met au pluriel, pas au singulier. Dès lors, se demande-t-on, que penser de la diversité actuelle de cet horizon avec les notions d’« économie plurielle », de « social-démocratie », d’« altermondialisation », de « new deal vert ? D’abord cela signifie très clairement que nous sommes encore dans une période relativement exploratoire.
Ce billet est un texte signé par quatre personnes pleinement engagées dans la Conférence internationale du mouvement coopératif à Lévis fin sept
embre dernier et dans ses suites. Il était destiné à la rubrique Idées du journal Le Devoir qui n’a pas cru bon cette fois-ci de le publier. Il a cependant été publié dans un bulletin économique d’un réseau de la gauche démocratique, le blogue OIKOS au début de novembre mais il a passé relativement inaperçu.