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Écologie, communautés locales et solidarité internationale
{Les questions environnementales sont la plupart du temps, et surtout en temps de crise des finances publiques, reléguées au second plan au bénéfice de la réduction des déficits publics (entre autres par les redevances anticipées ou supposées de minières, gazières et pétrolières de ce monde) [[Ces déficits servent aussi de prétexte pour ne pas investir plus dans les énergies renouvelables.]] . Mais peut-on tolérer encore longtemps des États qui ont des politiques de laisser-faire face à l’intensification de l’exploitation des ressources naturelles et notamment des ressources énergétiques fossiles (la dernière en liste, le gaz de schiste), l’exploitation intensive de terres agricoles à des fins énergétiques (ce qui menace la biodiversité), l’utilisation des terres arables à d’autres fins (grands centres d’achat, espaces pour le parc automobile au Nord, terres pour produire des agrocarburants au Sud) ?} Peut-on laisser une agriculture productiviste continuer à utiliser massivement des intrants chimiques et des pesticides en polluant les nappes phréatiques et les cours d’eau, à augmenter la distance entre la production agricole à grande échelle et les lieux de transformation et de consommation, etc. ? C’est en ces termes que s’exprimait l’organisation des Rencontres du Mont-Blanc (RMB) dans son document d’orientation discuté à Chamonix l’an dernier (pour préparer Rio+20), [document produit par Mario Hébert, économiste à Fondaction et moi-même->https://www.rencontres-montblanc.coop].
Écologie, mouvements sociaux et développement des communautés: certains mythes ont la vie dure
Pour faire suite à deux de mes billets sur les débats entourant Rio+20, le dernier qui traitait de la main mise supposée du capitalisme sur l’économie verte et le second qui abordait la question de savoir s’il nous fallait faire nos adieux à la croissance, je poursuis ici la réflexion sur l’état des lieux de la question écologique au sein des mouvements sociaux et dans le développement des communautés en me faisant l’avocat du diable sur quelques idées reçues concernant la décroissance, les indignés et le développement des communautés à la base. Âmes sensibles s’abstenir !
L’économie verte est-elle capturée par les multinationales ?
Avec le grand événement international qu’est le Sommet de la Terre (Rio + 20) et avec les documents que l’ONU a mis en circulation à cet effet, des rapports de force nouveaux se construisent et d’autres se déconstruisent quant à la manière d’arriver à faire la...
Croissance ou décroissance ? Sommes-nous condamnés à produire toujours plus ?
Alain Lipietz, économiste et écologiste, va plus loin encore dans un article du même numéro de la revue Vie économique, « non seulement l’Humanité a les moyens de répondre à la double crise écologique, mais la réponse à la crise écologique est une réponse à la crise économique…
De la théologie de la libération à la théologie de la prospérité
Il faut évidemment examiner l’histoire récente (les 50 dernières années) pour gagner en distance critique et en profondeur. Approche proposée : l’analyse d’une expérience forte, celle des communautés ecclésiales de base en Amérique latine et de la théologie de la libération (émergence, développement et ce qu’il en advient).
Crise climatique : une économie de guerre pour faire face au réchauffement de la planète?
Entretien avec le sociologue et économiste Gilles Bourque de l’IREC





