Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), agriculture durable et solidarité internationale : une mise en perspective

Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), agriculture durable et solidarité internationale : une mise en perspective

De Rio+20 en 2012 en passant par l’Année internationale de l’exploitation agricole familiale en 2014 pilotée par l’ONU et son agence, la FAO, en direction des rencontres internationales des Objectifs du millénaire pour le développement après 2015 dont celle des Rencontres du Mont-Blanc (RMB) de novembre dernier et du Sommet international des coopératives en octobre prochain, une volonté commune semble se dessiner au sein d’un bon nombre d’organisations.

Les nouveaux outils financiers de la solidarité internationale

Les nouveaux outils financiers de la solidarité internationale

Depuis plus de 40 ans, les OCI du Québec agissent principalement à partir du dispositif des dons en provenance du public et des gouvernements (l’ACDI surtout, le MRI un peu). Mais ce soutien, notamment pour financer des infrastructures économiques locales dans le Sud comme cela se présente dans plusieurs expériences, commande d’être accompagné d’une pratique de prêts et de garanties de prêts.

Écologie, communautés locales et solidarité internationale

Écologie, communautés locales et solidarité internationale

{Les questions environnementales sont la plupart du temps, et surtout en temps de crise des finances publiques, reléguées au second plan au bénéfice de la réduction des déficits publics (entre autres par les redevances anticipées ou supposées de minières, gazières et pétrolières de ce monde) [[Ces déficits servent aussi de prétexte pour ne pas investir plus dans les énergies renouvelables.]] . Mais peut-on tolérer encore longtemps des États qui ont des politiques de laisser-faire face à l’intensification de l’exploitation des ressources naturelles et notamment des ressources énergétiques fossiles (la dernière en liste, le gaz de schiste), l’exploitation intensive de terres agricoles à des fins énergétiques (ce qui menace la biodiversité), l’utilisation des terres arables à d’autres fins (grands centres d’achat, espaces pour le parc automobile au Nord, terres pour produire des agrocarburants au Sud) ?} Peut-on laisser une agriculture productiviste continuer à utiliser massivement des intrants chimiques et des pesticides en polluant les nappes phréatiques et les cours d’eau, à augmenter la distance entre la production agricole à grande échelle et les lieux de transformation et de consommation, etc. ? C’est en ces termes que s’exprimait l’organisation des Rencontres du Mont-Blanc (RMB) dans son document d’orientation discuté à Chamonix l’an dernier (pour préparer Rio+20), [document produit par Mario Hébert, économiste à Fondaction et moi-même->https://www.rencontres-montblanc.coop].