Soutient les communautés du sud depuis 15 ans
Projets en cours
Guatemala 2025 – 2027
Travailleuses domestiques au Guatemala
Enjeu : Les femmes et les adolescentes rurales qui font du travail domestique dans les villes ont des conditions de travail précaires et connaissent peu leurs droits.
Objectif du projet : Mettre en place des Centres de services communautaires de dans deux villages ruraux d’où proviennent les travailleuses domestiques et y offrir aux femmes et adolescentes travailleuses domestiques des formations sur leurs droits.
Régions: Départements de Sacatepéquez, Chimaltenango et Solola
Sénégal 2022 – 2027
Énergies rurales vertes
Enjeu : Le faible accès à l’énergie en milieu rural est un obstacle au développement économique des familles agricoles
Objectif du projet : Accroître l’accès des familles paysannes à l’énergie renouvelable par le biais d’entreprises gérées collectivement.
Régions: Village de Mbokhadane, région de Diourbel au Sénégal
Pérou 2022 – 2027
Économie solidaire et circulaire
Enjeu : La pandémie a fragilisé les économies locales. Des groupes d’initiatives en économie sociale de six régions travaillent à les rebâtir
Objectif : Renforcer les chaînes locales et régionales d’approvisionnement des produits de l’agriculture, de l’élevage et de l’artisanat
Régions: Tumbes, Piura, Cajamarca, Amazonas, La Libertad
Vos dons se transforment en actions concrètes
organisations partenaires
équipes régionales
personnes donatrices
Blogue
Le capitalisme: de quelques idées reçues à gauche et à droite (1)
On ne bâtit pas des alternatives au modèle économique dominant sans saisir la nature de la crise et les fondamentaux de l’économie dominante d’aujourd’hui. Si notre diagnostic est approximatif, les remèdes proposés risquent de l’être également. Il faut donc cerner de plus près l’organisation économique et sociale qui est la nôtre que certains nomment pudiquement une économie de marché et d’autres, de plus en plus nombreux, qui n’hésitent plus à nommer un chat un chat : le capitalisme.
Mouvement coopératif: l’urgence d’une parole publique exprimée
En économie, la pensée qui règne est le tout au marché. Il est urgent disent enfin des dirigeants du mouvement coopératif et des chercheurs près de ce mouvement qu’une autre parole publique s’exprime car il est de plus en plus démontré que le modèle économique dominant ne peut concilier création de richesse et équité tant à l’échelle locale qu’internationale.
Écologie, communautés locales et solidarité internationale
{Les questions environnementales sont la plupart du temps, et surtout en temps de crise des finances publiques, reléguées au second plan au bénéfice de la réduction des déficits publics (entre autres par les redevances anticipées ou supposées de minières, gazières et pétrolières de ce monde) [[Ces déficits servent aussi de prétexte pour ne pas investir plus dans les énergies renouvelables.]] . Mais peut-on tolérer encore longtemps des États qui ont des politiques de laisser-faire face à l’intensification de l’exploitation des ressources naturelles et notamment des ressources énergétiques fossiles (la dernière en liste, le gaz de schiste), l’exploitation intensive de terres agricoles à des fins énergétiques (ce qui menace la biodiversité), l’utilisation des terres arables à d’autres fins (grands centres d’achat, espaces pour le parc automobile au Nord, terres pour produire des agrocarburants au Sud) ?} Peut-on laisser une agriculture productiviste continuer à utiliser massivement des intrants chimiques et des pesticides en polluant les nappes phréatiques et les cours d’eau, à augmenter la distance entre la production agricole à grande échelle et les lieux de transformation et de consommation, etc. ? C’est en ces termes que s’exprimait l’organisation des Rencontres du Mont-Blanc (RMB) dans son document d’orientation discuté à Chamonix l’an dernier (pour préparer Rio+20), [document produit par Mario Hébert, économiste à Fondaction et moi-même->https://www.rencontres-montblanc.coop].


