Nous sommes porteurs d’une solidarité internationale relativement inédite

En tant que porteur avec quelques rares OCI d’une ligne directrice relativement inédite de la solidarité internationale québécoise, la transition sociale-écologique et de ce qui en découle comme enjeu central : protéger l’agriculture et le climat de toutes les manières possibles au Sud : santé des sols, gestion durable des forêts, semences locales, commerce équitable du café et du cacao, biomasse des fermes, économie circulaire et énergies vertes dans les communautés, etc. Ce ne sont pas les exemples qui manquent. Cela mérite d’être connu davantage.

Mieux réseauter avec la délégation québécoise : Sylvain Gaudreault nous y représente!

Dans le contexte où les conférences sur les changements climatiques et sur la biodiversité étaient à l’avant-scène de l’actualité internationale, notre présence à l’une des deux s’imposait d’autant que nos partenaires y participaient activement, notamment UPA DI et la Coalition Nourrir l’humanité durablement. C’était aussi une belle occasion de mieux réseauter avec les différentes composantes de la délégation québécoise, tout particulièrement avec des organisations écolos, des fonctionnaires du ministère de l’Environnement et du MRIF, les fonds de travailleurs (Fondaction et le Fonds de solidarité de la FTQ) et des PME qui sont dans l’univers de la transition écologique.

Aussi, possiblement échanger avec quelques représentants d’organisations africaines présentes. Notons ici que les organisations écologistes ignorent souvent que des OCI au Québec s’intéressent aux mêmes enjeux. Belle occasion dont s’est chargé notre représentant Sylvain Gaudreault en intégrant la délégation du Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE).

Faire avancer quelques propositions auprès des représentants du gouvernement du Québec

Une autre raison militait en faveur d’une présence là-bas : interpeller des représentants du gouvernement du Québec et principalement les ministères concernés : Environnement et Relations internationales (MRIF), avec quelques propositions-clés (ou requêtes) qui iraient dans le sens suivant :

  1. Un meilleur soutien du MRIF au FISIQ pour renforcer la solidarité économique du Québec en matière de sécurité alimentaire, d’économie circulaire, d’électrification rurale verte. Et à Affaires mondiales Canada (AMC), l’ouverture d’un dossier de reconnaissance pour des organisations comme le FISIQ. Demander au gouvernement du Québec de faire pression sur Affaires mondiales Canada (AMC) afin que le FISIQ ait accès à son financement.
  2. Une relance par le ministère de l’Environnement du Programme de coopération climatique internationale, le PCCI en doublant son enveloppe à 50 M$.
  3. En profiter pour mieux connaître la Coalition Nourrir l’humanité durablement que dirige Marcel Groleau.

Louis Favreau, président du Fonds Solidarité Sud

Cette action de solidarité climatique répond aussi aux engagements pris par le Québec au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie pour un espace économique francophone résilient, inclusif et durable. Ce programme s’inscrit aussi dans l’émergence d’une diplomatie climatique où les gouvernements infraétatiques sont des acteurs incontournables au succès des efforts globaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et pour s’adapter aux impacts des changements climatiques.


Merci à la Caisse d’économie solidaire, la coopérative financière des entreprises collectives et des citoyens engagés, pour son soutien dans le projet COP27, urgence climatique et solidarité internationale. Pour mettre votre argent au service d’une économie sociale et durable : caissesolidaire.coop.