Luc Lacroix a été parmi les premiers animateurs du Fonds Solidarité Sud
Il vient tout juste de nous quitter vendredi le 2 février. Plusieurs d’entre nous l’ont bien connu en Outaouais où il a été un des pionniers de l’équipe régionale du FSS. À l’échelle du Québec, il a été quelques années membre de notre Conseil d’administration. Son engagement professionnel et social a été de premier ordre: longtemps directeur du département de travail social de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), il a su encourager ses collègues à renouveler les programmes de baccalauréat, soutenir le développement d’une maîtrise en travail social et d’un doctorat en sciences sociales appliquées. Membre de l’exécutif du syndicat des profs, il a également participé à son renouvellement au cours des années difficiles. Nous gardons en mémoire sa générosité et son écoute sans égal de même que son ouverture aux enjeux internationaux. La solidarité pour lui ne s’arrêtait pas aux portes du Québec.
Ce que Luc disait de nous
Ce qui est venu me chercher avec le Fonds est d’abord le choix explicite des initiatives de développement communautaire dans une perspective de transition écologique. Ce qui m’a enthousiasmé par ailleurs est le fait qu’il s’agisse d’une fondation nous permettant de penser notre soutien dans la durée, bien au-delà de notre propre vie (en 2022).
Ce que nous avons dit de lui : par sa collègue et grande amie
hommage à Luc Lacroix
Une complicité qui entamait en 2024 sa 45e année. J’en aurais long à dire sur ce partenaire. Ensemble, ce fut la vie de professeur, de direction de département, de militant dans l’exécutif syndical et dans la vie en général en partageant de bons moments avec Élizabeth et ses enfants dans leurs jeunes années.
L’éducation, le développement des personnes et des communautés, le soutien aux gens vulnérables, le ressourcement dans la nature, l’humour, la capacité de s’émerveiller, l’écoute et le plaisir de vivre …. Autant de facettes de sa vie. À la retraite notre complicité s’est activée dans la solidarité internationale novatrice que nous construisions au Fonds Solidarité Sud. Lors de notre dernière conversation, quelques jours à peine avant son départ, il me disait « Je veux te dire combien le FSS avait été une cause importante pour moi ». Mais il s’est aussitôt corrigé en disant avec un élan enthousiaste « Je me reprends, c’est encore aujourd’hui une grande cause qui m’habite ». Un moment de complicité émouvant !
par Lucie Fréchette