LA FINANCE SOLIDAIRE DANS LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE DU QUÉBEC

Au Sud, l’accès au crédit est un droit social et une nouvelle dignité

État des lieux et perspective
par Louis Favreau

Panel d’ouverture de notre rendez-vous annuel le 21 septembre dernier à Québec au Centre culture et environnement Frédéric Back. Louis Favreau (au micro) avec André Beaudoin du FISIQ et Jean-Philippe Marcoux de SOCODEVI

Bon nombre d’OCI québécois ont ancré leur travail dans des pays du Sud pour renforcer les démocraties locales en soutenant des associations de toute sorte, ce qui en fait leur force. Et cela depuis une cinquantaine d’années. Mais parce que le financement public occupe la plus grande part de leur budget, très peu de fonds propres, d’argent mis de côté sous forme d’épargne, sont constitués et du coup très peu aussi de soutien au développement d’économies de proximité (coopératives agricoles ou forestières, organisations paysannes, etc.) avec ce que cela suppose d’accès au crédit, à l’électricité et à l’eau potable. Du coup, les OCI accusent un retard certain par rapport à leurs homologues européens qui sont dans l’épargne et dans le développement économique à finalité sociale depuis au moins trois décennies. Mais la dernière décennie est peut-être en train de changer la donne. C’est ici que peut intervenir une partie de leur épargne qui commence à être mise à la disposition d’un fonds d’investissement pour le Sud, le FISIQ.

L’histoire récente des OCI québécois : un modèle socio-économique entré en dépendance

Adossés à un financement public relativement consistant durant plusieurs décennies, les organismes de coopération internationale (OCI) québécois ont subi un choc majeur il y a une douzaine d’années. Nous étions sous la gouverne des conservateurs à Ottawa (gouvernement Harper, 2006-2015). Début 2012, un vent glacial a soufflé sur les organismes de bienfaisance canadiens dont font partie les OCI : forte restriction des activités dites « politiques » (sous-entendre la référence à des campagnes de mobilisation autour d’un enjeu de politique publique), démantèlement de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et son remplacement par Affaires mondiales Canada (AMC) qui met sur la table des choix économiques misant sur les multinationales (les minières entre autres) mais aussi, du côté de l’AMC, une chute drastique du financement des OCI progressistes et un appui nettement plus marqué en faveur d’OCI confessionnels et conservateurs de l’Ouest canadien. Aujourd’hui, le risque de retour du Parti conservateur aux prochaines élections est bien réel. À cela s’ajoute le changement de cap du gouvernement canadien depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la guerre au Proche-Orient et ses conséquences sur la coopération internationale de proximité.

Il faut donc s’interroger sur le financement public actuel des OCI, lequel détermine en grande partie ce que les OCI peuvent faire et ne pas faire avec leurs partenaires du Sud: quelle est la part de leur financement qui leur est propre (interne) et celle qui leur est dévolue par les pouvoirs publics (externe)? Est-ce 10%, 20% ou 25% de fonds propres ou au contraire 90%, 80%, 75% de fonds publics. Le niveau d’indépendance des OCI réside à bien des égards dans la réponse à cette question. Paul Cliche, dès 2012, dans ses travaux de recherche pour l’AQOCI et dans son livre (Cliche 2012), posait cette question qui tue. Il en tirait alors quelques conclusions à l’effet qu’il fallait corriger le tir en ne misant plus sur le seul financement public.

La coopération internationale solidaire de proximité pratiquée depuis plusieurs décennies va ainsi être forcée de se redéployer différemment tant sur le plan de son autonomie financière que sur ses priorités sociopolitiques. C’est ce qui est d’ailleurs à l’origine du projet de mise sur pied d’un fonds d’investissement commun aux OCI d’ici qui a émergé en 2014 lors d’un colloque du Sommet international de Desjardins et de l’Alliance coopérative internationale (Favreau, 2022, p.97 à 106).

On peut poursuivre le diagnostic dix ans plus tard en dégageant les points suivants :

  1. Il y a peu d’initiatives d’ici qui s’attaquent à une certaine échelle à l’enjeu des infrastructures économiques locales: l’accès à la terre, à l’électricité, à l’eau potable;
  2. Il y a peu d’initiatives qui s’attaquent à l’accès au crédit par le développement de banques communautaires, de caisses d’épargne et de crédit ou de fonds de crédit agricole;
  3. Il y a peu d’initiatives économiques qui s’attaquent à la transition écologique : une agriculture écologiquement intensive, une gestion durable des forêts, la mise à profit de sources d’énergie renouvelable.

Travailler à débusquer des pistes alternatives s’imposait dès 2012. D’où la naissance deux ans plus tard d’un groupe de travail à l’AQOCI poussée par quelques OCI (UPA DI et le Fonds Solidarité Sud notamment) lequel sera appuyé par l’expertise de partenaires de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) en la matière, soit la Caisse d’économie Solidaire Desjardins et MCE Conseils. Après trois années de délibérations et une excellente étude de faisabilité de MCE Conseils, le Fonds d’investissement solidaire international du Québec (FISIQ) voit le jour et entre en gare à partir de 2018.

Quinze OCI mettent en commun un peu de leurs épargnes pour créer le FISIQ

Potentiel demeuré en eaux dormantes jusqu’à récemment, chaque OCI ne gérait ses avoirs et ses placements que de façon individuelle… C’était un chainon insoupçonné́ de la solidarité́ internationale québécoise que de faire de la mise en commun.

Le FISIQ vient changer la donne.

Favreau et Fréchette, 2019

Potentiel demeuré en eaux dormantes jusqu’à récemment, chaque OCI ne gérait ses avoirs et ses placements que de façon individuelle… C’était un chainon insoupçonné́ de la solidarité́ internationale québécoise que de faire de la mise en commun.

Le FISIQ vient changer la donne.

Favreau et Fréchette, 2019

Jusqu’à maintenant, la demande des partenaires du Sud pour financer des infrastructures économiques locales ne recevait pas de réponse de notre part. Ils n’en attendaient pas non plus de nous parce que notre coopération québécoise n’en offrait pas. Du moins jusqu’à maintenant. Ils ont donc toujours été frapper à la porte des pays européens (France, Belgique, Allemagne, Suisse, Pays-Bas) puisqu’ils ont une offre de cet ordre depuis au moins deux ou trois décennies.

Il faut pouvoir répondre à ce type de besoins – non exprimés lorsqu’il n’y pas d’offre de notre part. Il ne faut pas perdre de vue la condition socio-économique de la majorité́ de ces populations qui se caractérise par le manque de patrimoine, de revenus fixes et de relations pour obtenir du crédit. Or aujourd’hui, nous avons la preuve que c’est possible de mobiliser de l’épargne même dans des milieux vulnérables pour du crédit personnel mais aussi pour du crédit à usage productif encourageant des initiatives économiques collectives. Mais pour cela, il faut en partie compter sur nos propres moyens, c’est-à-dire sur des mises de côté d’argent de chaque OCI qui veut s’engager dans cette voie laquelle ne passe pas par la filière des fonds publics généralement inscrite dans la seule logique de la subvention. Cette voie a un nom : l’épargne solidaire.

Les OCI disposent dans les faits d’un potentiel financier collectif significatif

C’est une première historique lorsqu’en 2018-2019 une quinzaine d’OCI, avec l’appui du gouvernement du Québec par le biais de son ministère des relations internationales et de la francophonie (MRIF) et un engagement à venir des fonds de travailleurs, ont pris une décision hors de l’ordinaire en mettant en œuvre le projet commun d’un Fonds d’investissement solidaire international du Québec, le FISIQ.

Ce fonds dispose aujourd’hui en 2023 de plusieurs millions de dollars dont 750 000 $ en placements et engagements venant de ces 15 OCI, un fonds entièrement consacré aux économies de proximité au Sud. Un peu comme le font ici même depuis 30 ans les fonds de travailleurs en canalisant les épargnes collectives de leurs membres à des fins de développement des régions du Québec (création d’emplois), comme l’ont fait les caisses Desjardins à leurs débuts avec les agriculteurs et, fait peu connu, avec une soixantaine de coopératives d’électricité en milieu rural dans les années 1940 bien avant la nationalisation de l’électricité.

Cette fois, c’est aux fins d’une solidarité économique internationale que le FISIQ se met en marche en misant sur des systèmes de prêts rotatifs (fonds de crédit agricoles) avec des organisations paysannes, des prêts et garanties de prêts à des PME locales ou régionales tels des banques coopératives ou communautaires, des ateliers de production de panneaux solaires, des coopératives de collecte des déchets, etc.

Autrement dit des OCI québécois sont en train de quitter la seule logique des subventions de développement social pour y introduire la logique économique de la finance solidaire par des prêts à leurs partenaires du Sud à des fins de développement dont le cœur est et sera formé surtout d’entreprises collectives. L’accès au crédit est vital pour les communautés du Sud. « C’est un droit social et une nouvelle dignité », ai-je insisté lors de ma présentation au Rendez-vous du 21 septembre dernier à Québec. C’est là un enjeu majeur auquel le FISIQ peut aujourd’hui répondre par des projets qui peuvent tout à la fois changer de cap et d’échelle en devenant plus économiques et plus ambitieux.

Non la finance n’appartient pas qu’au secteur privé et aux multinationales!

Si l’accès au crédit peut être incontestablement considéré comme un droit social et une nouvelle dignité, il devient impératif de chercher à répondre à ce type de besoins. En d’autres termes, que des OCI mettent de l’argent de côté, lequel argent peut se transformer en épargne solidaire pour le Sud, devient une clé de développement. Car cette épargne solidaire a des avantages certains.

L’épargne solidaire dont nous disposons permet de protéger les arrières de nos organisations. À la condition, bien sûr, de développer, par-delà la réponse aux besoins immédiats de nos partenaires, une politique de prévoyance. Il y a mieux : l’épargne solidaire permet de soutenir des projets hors des sentiers battus par les financements publics et donc d’innover avec ou sans financement public. Quelques OCI le font déjà.

Ne soyons pas naïfs, nous savons bien que les placements solidaires ne peuvent à eux seuls endiguer le sous-développement, tout en assurant la reconversion écologique de l’économie. Ils permettent par ailleurs de redonner du sens à l’économie en offrant la possibilité de se réapproprier certains enjeux majeurs.

Gerald Larose « Elle ramène la finance à la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter, celle d’être un outil au service du développement humain » nous dit Naïri Naphapétian dans le dossier spécial d’Alternatives économiques, Épargner solidaire (2015). « Nécessaire cette épargne solidaire tout en étant plus qu’un outil. Elle offre une capacité d’innover et de travailler dans la durée » nous dit Gérald Larose dans son intervention au Rendez-vous du Fonds Solidarité Sud le 21 septembre dernier et dans son entrevue à l’émission de radio de Québec Solidarité Québec-Monde.

Et surtout l’accès au crédit au Sud est un droit social et une nouvelle dignité

« L’économie concerne les gens, concerne l’égalité, concerne le travail des femmes, concerne la santé, concerne le bien-être ». C’est Claudia Goldin, prix Nobel d’économie de cette année qui l’affirme avec force (Le Devoir, 9 octobre 2023). Et cela commence par l’économie coopérative, sociale et solidaire qui représente 10% des emplois dans le monde, 10% de la finance mondiale et 10% du PIB. Dans ce sens l’économie coopérative et solidaire consiste à s’associer pour entreprendre autrement comme je le disais déjà en 2009 dans une entrevue que j’accordais au Devoir. Cette économie dispose des atouts de cette finance qui se veut solidaire et dont participe le FISIQ :

Les entreprises collectives (coopératives et associations qui ont des activités économiques), reposent sur le principe de « s’associer pour entreprendre autrement ». Elles sont un des moteurs actuels de la coopération internationale. Dans la perspective de créer une activité économique intégrant le social, plusieurs initiatives de coopération internationale sont aujourd’hui fondées sur une démarche de collaboration qui se veut réciproque entre organisations du Nord et organisations du Sud.

Louis Favreau (Le Devoir, 2014)

Et le modèle socioéconomique du Fonds Solidarité Sud dans tout ça?

C’est dans le contexte de crise financière et politique de la coopération de proximité du Québec pendant les années Harper que le Fonds Solidarité Sud naît en mettant de l’avant pour lui-même, inspiré par d’autres[1] quelques clés d’intervention afin de devenir prioritairement des architectes du développement plutôt que des pompiers de service :

  1. Miser sur la finance solidaire d’ici en revisitant le modèle socio-économique classique des OCI d’ici fondé surtout sur le financement public. Le Fonds Solidarité Sud a ainsi, dès sa naissance, commencé à accumuler des fonds propres et cela depuis près de 14 ans.
  2. Développer des partenariats au Sud avec des organisations déjà existantes (locales, régionales et même nationales) telles des organisations paysannes, des coopératives et des associations de femmes, lesquelles sont des organisations ancrées dans leurs communautés et générées par ces communautés. En collaboration avec UPA DI et la SOCODEVI.
  3. S’attaquer aux problèmes structurels de la transition écologique autour de deux axes centraux : énergie/climat/santé ; agriculture/alimentation/santé
  4. S’attaquer à la durée des projets au Sud, lesquels, par expérience, nécessitent plus souvent qu’autrement une génération pour changer les choses durablement.

Bref, au cours de nos presque 14 ans d’existence, nous avons misé sur :

  • une épargne solidaire
  • le développement d’économies de proximité
  • la transition sociale-écologique

Le tout formant les bases d’une solidarité économique à finalité sociale avec les communautés du Sud.

Pour nous, l’agriculture familiale est un maillon économique stratégique

Cela étant dit, la plupart des experts et des intervenants engagés comme nous sur le terrain de l’économie et de l’écologie s’entendent pour dire que l’agriculture familiale dans la plupart des pays du Sud est le maillon stratégique, car c’est l’assise économique principale de sociétés à forte dominante rurale. Cependant, ces communautés rurales sont privées d’activités agricoles suffisamment génératrices de revenus (et de l’emploi qui vient avec) parce que privées d’accès au crédit, d’accès à l’électricité et d’accès à l’eau. La mise à contribution d’une finance solidaire à la bonne hauteur et, en bout de ligne, le développement d’assises économiques locales adossées à un plan d’action pour une transition sociale-écologique occupent donc aujourd’hui une partie centrale de l’équation d’avenir.

Notre virage s’inspire de l’histoire socio-économique du monde coopératif et syndical québécois

Ce virage vers la finance solidaire s’inspire de l’histoire des caisses populaires des premières décennies du 20e siècle (120 ans d’histoire), des coopératives d’électricité (années 1940), de la Caisse d’économie solidaire Desjardins (50 ans d’histoire) et des fonds de travailleurs développés à l’initiative des syndicats depuis 30 ou 40 ans et des fonds communautaires dédiés au développement de coopératives et d’OBNL en habitation etc. Bref, une finance solidaire inscrite dans le soutien à une économie non capitaliste de marché, cheville ouvrière de nombreux projets de développement économique lancés par les communautés elles-mêmes, une finance qui rend socialement utile depuis un bon moment une épargne salariale, communautaire ou coopérative.

Le Fonds mise également sur un changement d’échelle pour un impact social plus grand

C’est la SIDI (Solidarité internationale pour le développement et l’investissement) qui nous a inspiré, notamment par deux expériences fortes, au Sénégal et au Burkina-Faso :

Au Sénégal

  • L’électrification des villages par une fédération paysanne régionale,
  • une caisse d’épargne et de crédit de groupe,
  • un atelier de production de panneaux solaires,
  • un réseau de micro-crédit organisé par les femmes dans les 90 villages de leur région.

Avec une aide de la SIDI de 200 000 euros sur 7 ans.

Enjeu principal : services énergétiques durables

Projet développé sur 10 ans.

Au Burkina Faso

  • 1 100 mutuelles de solidarité (MUSO) dans 23 provinces,
  • 20 000 familles (+ de 100 000 personnes),
  • une organisation animée par des femmes qui fédère les 1 100 MUSO.

Avec une aide de la SIDI de 450 000 euros sur 3 ans.

Enjeu principal : services financiers propres

Projet développé sur 10 ans.

Ce changement d’échelle, illustré par ces deux exemples, permet d’anticiper l’impact possible du FISIQ dans la prochaine décennie avec plusieurs partenaires du Sud.

Le Fonds : comment notre modèle socio-économique s’est-il construit au fil des ans ?

Né au moment de la crise du financement public des OCI, notre conclusion a été qu’il fallait une politique de prévoyance pour être indépendant. Comment ? En mettant de l’argent de côté. Explication !

  • Ce fut d’abord un petit fonds de réserve et un petit fonds de polices d’assurance. Puis un fonds de dotation avec quelques centaines de milliers de dollars, aujourd’hui rendu à la hauteur d’un million $ et un fonds de prévoyance du même montant (polices d’assurance). Le tout à partir de dons sur 14 ans grâce au soutien régulier d’un réseau de 300 donateurs et donatrices de neuf régions du Québec et de quelques 25 organisations communautaires, coopératives et syndicales.
  • Notre OCI dispose d’un statut administratif de fondation d’intérêt public en vertu de la règlementation de l’Agence de revenu du Canada, lequel statut nous autorise à mettre de l’argent de côté rendant ainsi possible des projets dans la durée.
  • Notre fondation s’apparente aux fondations communautaires mais plus spécifiquement elle se définit comme fondation d’économie sociale et solidaire misant sur le renforcement d’entreprises collectives: organisations paysannes, coopératives forestières ou agricoles, laboratoire de semences locales certifié, mise à niveau d’associations d’agriculteurs.trices pour leur insertion dans le commerce équitable international, fonds de crédit agricole, électrification rurale verte à usage productif, etc.
  • Le tout au fil de 14 ans d’expérience dans cinq pays : Pérou, Sénégal, Honduras, Haïti, Bolivie en partenariat avec UPA DI ou SOCODEVI et, depuis peu, avec la Caisse d’économie solidaire Desjardins.

C’est cette politique qui nous a conduit à être dans les tout premiers initiateurs et bâtisseurs du FISIQ : dès 2012-2014 avec UPA DI et la Caisse d’économie solidaire Desjardins. Parce que nous savions que la coopération de proximité, à l’exemple de la française avec la SIDI, permettrait de changer d’échelle et d’initier des solidarités économiques structurantes qui tiennent la route dans la durée. Dossier à suivre ! 

Références bibliographiques et citations

[1] Le modèle de coopération d’ONG européennes faisant appel à la finance solidaire, ainsi que les modèles de coopération des branches internationales des mouvements agricole et coopératif du Québec, UPA DI et SOCODEVI.

Articles dans les médias

Un fonds d’investissement pour les économies du Sud
Marie-Ève Cloutier, Le Devoir, 2 octobre 2014.
« Depuis près de 40 ans, les organismes de coopération internationale du Québec fonctionnent selon un système de dons qui proviennent du public et des gouvernements. N’étant plus suffisante aujourd’hui pour assurer la viabilité des projets de développement, il faudrait que cette logique du don se mute en un fonds dédié à l’économie du Sud qui fonctionnerait selon un système de prêts et de garanties de prêt », avance l’organisateur de l’événement. (Louis Favreau)
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Le défi actuel de l’économie sociale et solidaire : prendre à bras le corps l’urgence climatique
Gérald Larose, Rendez-vous du Fonds Solidarité Sud en Estrie, 2022
Nous sommes plus d’un milliard d’hommes et de femmes sur la terre engagés dans l’économie sociale et solidaire. Dans tous les secteurs. Aujourd’hui un axe transversal fait son chemin et les réunit tous : l’urgence climatique.
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Entrevue à la radio à l’émission Solidarité Québec-Monde de CKIA, Québec
CKIA, 18 septembre 2023, entrevue de 28 minutes avec Louis Favreau.
Écouter

Ouvrages sur la finance solidaire

Cliche, P. (2012), La coopération internationale solidaire, Presses de l’Université du Québec, Québec.

Collectif (2015), Épargner solidaire, Les dossiers d’Alternatives économiques, No 3, Paris. Voir

Corriveau, É. (2009, 7 février). Une nouvelle coopération prend forme – Le Nord rend son savoir-faire disponible au Sud. Le Devoir. Lire

Favreau, L. (2022) Le Fonds Solidarité Sud : histoire, parcours et perspective. Disponible en fichier numérique Lire

Favreau, L. et L. Fréchette (2019), Solidarité internationale. Écologie, économie et finance solidaire, Presses de l’Université du Québec, Québec. Voir

Vigier, J.-P (1995) Finances et solidarité. Votre épargne pour le développement, Ed. Syros, Paris.

Zakavati, N (2023, 9 octobre). Le prix Nobel d’économie remis à Claudia Goldin, Agence France-Presse, Le Devoir, 9 octobre 2023 Lire